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Préparer et former le collaborateur pour l’expatriation : les conseils pour un bon coaching

Paris Attitude
| | Lecture : 5 min

Collaborateurs à l’étranger : les conseils pour accompagner ses expatriés

De plus en plus d’entreprises françaises envoient leurs collaborateurs à fort potentiel ou cadres à l’étranger. En effet, 2 millions de Français sont expatriés dans le monde, dont 80 % de salariés. 

Majoritairement, ils sont envoyés à l’étranger dans le cadre d’une politique de mobilité internationale. Cependant, avant tout changement, il est très important de bien préparer et former ses collaborateurs pour qu’ils puissent continuer de gérer leur carrière de manière efficace et optimale.

Découvrez les points-clés pour optimiser l’expatriation d’un collaborateur avant son départ et à son retour.

Accompagner le collaborateur avant le départpreparation-expatriation

De nos jours, le phénomène d’expatriation des salariés est de plus en plus fréquent. Ainsi, les entreprises doivent mettre en place des politiques RH efficaces afin de préparer le collaborateur à l’expatriation avant son départ d’un point de vue professionnel mais aussi personnel.

Il faut savoir, avant toute chose, que les missions d’expatriation nécessitent de gros investissements, d’importantes formalités administratives, la mise en place de plusieurs assurances, la prise en compte du déménagement et de la gestion locative, mais aussi tout ce qui concerne le droit du travail et juridique.

Parce que cela représente beaucoup de changements et de préparation, autant pour l’entreprise que pour l’expatrié, il est primordial de suivre les points clés ci-après pour que l’expatrié se sente prêt avant son départ et pour éviter tous revirements de situation.

D’une part, il est indispensable d’organiser un entretien avec le conjoint ou la conjointe de l’expatrié avant la validation du projet d’expatriation. Il faut voir comment ce changement va impacter son couple, si au niveau de la carrière du partenaire cela va être plutôt motivant ou si cela représentera un frein pour le conjoint. De plus, si l’expatrié a un enfant, cela nécessitera de trouver une bonne école pour l’enfant. Tout est à prendre en compte.Guide : réussir son expatriationD’autre part, si votre salarié part dans un pays où l’on parle une langue différente de la sienne, il est bienvenu de mettre en place des cours de langue. De ce fait, votre collaborateur expatrié pourra avoir des notions essentielles et ne pas se sentir totalement désorienté.

Ensuite, l’expatrié doit faire face à la différence de culture. Pour l’aider à s’adapter au mieux, il faut le coacher et lui donner un accompagnement interculturel notamment sur les coutumes, la réglementation juridique du pays d’expatriation, les comportements, les mentalités…

Par ailleurs, un intranet spécifique est un bon outil pour continuer à communiquer avec l’équipe restant dans son pays d’origine. Il pourra être informé des actualités de son entreprise. Mais aussi des formations spécifiques dans les domaines jugés utiles par l’entreprise pour le suivre et l’aider à progresser.

Au niveau de la communication, il faut fournir au futur expatrié des documentations pour l’informer sur les opportunités et les risques de l’expatriation.

Pour faire face aux imprévus pendant le séjour à l’étranger, il convient de le rassurer par la mise en place d’interventions telles qu’une assistance médicale, un rapatriement pour lui et sa famille, des services d’assistances juridiques ou pour décès par exemple.

Enfin, si votre collaborateur est informé au sujet des points positifs et négatifs de l’expatriation, il est bon de lui conseiller d’évaluer les « pour et contre » d’un point de vue professionnel et personnel d’une mobilité internationale. Ainsi, il pourra prendre une décision rationnelle, ferme et éclairée sans rentrer dans l’émotion.

Si vous mettez tout en place convenablement, il est certain que votre salarié et futur expatrié prendra la bonne décision sur le plan professionnel mais aussi personnel.

Sensibiliser l’expatrié sur les différences multiculturellessensibiliser l'expatrié sur les différences multiculturelles

Vivre et travailler dans un environnement culturel différent peut se révéler complexe pour de nombreux expatriés. Il est donc indispensable pour l’expatrié de faire preuve d’adaptation dans ce nouveau contexte social et professionnel pour être efficace dans sa mission. Mais pour cela, il faut briefer et accompagner le futur expatrié pour le sensibiliser et qu’il réussisse à s’adapter le plus rapidement et le plus aisément à la nouvelle culture.

En effet, cela permettra au collaborateur d’être productif et efficient dans son travail malgré cette différence.

Pour aider l’expatrié à réussir son adaptation, l’entreprise doit lui permettre d’acquérir, par le biais d’une formation si possible, des connaissances et compétences nécessaires pour l’aider à surmonter au mieux les différences culturelles dans son nouvel environnement social et professionnel.

En sensibilisant l’expatrié sur les différences multiculturelles, l’entreprise pourra ainsi lui fournir des informations liées au pays hôte, qui lui permettront de maîtriser ses particularités et de se familiariser surtout avec les coutumes du nouvel environnement.

De plus, il pourra se faire comprendre par ses nouveaux collaborateurs originaires du pays et réussir dans ses relations et ses réseaux à l’étranger.

Contexte actuel des entreprises

Avec le développement des échanges et la globalisation des marchés, l’internationalisation des activités économiques est devenue nécessaire pour les entreprises qui souhaitent rester compétitives.

Dans ce contexte actuel, de nombreuses entreprises font de plus en plus face à une main-d’œuvre plutôt diversifiée. De plus, l’émergence des nouveaux canaux de communication et d’information permet de rassembler aujourd’hui des individus de nationalités et cultures différentes autour de projets communs.

En effet, on assiste davantage à l’émergence d’équipes multiculturelles au sein des entreprises. Cette émergence est due aux :

  • Fusions/acquisitions ;
  • Alliances ;
  • Implantations à l’étranger.

Aujourd’hui, cette émergence des équipes multiculturelles oblige les entreprises à relever de nouveaux défis.

Outre la complexité liée à la différence des compétences professionnelles, les organisations sont désormais confrontées à celle des valeurs, croyances et comportements de leurs salariés.

Même si une équipe multiculturelle peut se révéler très différente en termes de management, communication, motivation, méthode de travail, notion de temps et d’espace … Elle représente tout de même un atout de taille pour la productivité et l’efficacité de l’entreprise.

Pour faciliter l’intégration et l’adaptation du futur expatrié dans son nouveau pays, l’entreprise doit le sensibiliser et le former afin d’éviter des incompréhensions et des tensions entre collègues de nationalités différentes. De ce fait, une formation en management interculturel peut l’aider à s’approprier les outils et compétences nécessaires à la réussite de sa mission à l’étranger.

Les principales différences interculturelles à prendre en compte à l’étrangernetworking

Les différences interculturelles à l’étranger peuvent être analysées en fonction de certains aspects.

Contexte riche versus contexte pauvre

Dans les cultures riches en contexte, la communication dépend fortement :

  • De l’environnement externe ;
  • Des situations ;
  • Des comportements non verbaux.

La plupart des significations sont transmises indirectement. C’est le cas en Chine, au Vietnam, et dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Par contre, dans les cultures pauvres en contexte, on est plus explicite. Le comportement non verbal est souvent ignoré. Un style direct est privilégié, l’ambiguïté n’est pas appréciée. Ces cas sont enregistrés dans les pays suivants : USA, pays scandinaves, Allemagne, Suisse et Canada.

Culture monochronique VS Culture polychronique

La différence culturelle peut être également observée selon la notion ou la représentation que chaque culture se fait de l’élément « temps ».

Dans une culture monochronique :

  • Les personnes font une seule chose à la fois ;
  • Elles n’apprécient pas d’être interrompues.

C’est le cas en Suisse, Allemagne, USA, Japon, et en Europe du Nord. Dans ces pays, le temps représente une richesse qu’on ne doit pas gaspiller. Les activités sont prévues et organisées de façon séquentielle. Les retards ne sont pas tolérés.

Dans une culture polychronique, on observe :

  • Une simultanéité des tâches ;
  • Un intérêt vif porté aux individus ;
  • Des relations personnelles qui prennent parfois le pas sur les relations d’affaires ;
  • Des rendez-vous plus facilement annulés ou reportés.

Ce type de culture peut être observé en Europe du Sud, Amérique Latine, Inde ou les pays arabes. Dans les cultures polychroniques, le temps n’est pas un élément fixe, il est beaucoup plus élastique.

Le rapport à l’espace, proche et lointain

Les différences culturelles relèvent également du rapport à l’espace.

Les différentes distances :

  • La distance intime ;
  • La distance personnelle ;
  • La distance sociale ;
  • La distance publique.

Les conséquences de ces distances au niveau managérial pour l’expatrié sont les suivantes :

  • La distance par rapport à l’interlocuteur ;
  • La délimitation de l’espace personnel et social.

Comme nous pouvons le constater, un départ à l’étranger est un grand changement, donc si vous briefez et accompagnez votre futur expatrié en suivant nos conseils cités dans cet article, votre collaborateur pourra bien vivre lui-même son expatriation. S’il se sent bien préparé, il saura à son tour préparer sa famille et pourra donc assurer pleinement sa mission et s’adapter à la nouvelle culture du pays d’accueil.

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