Le retour en France n'est pas toujours facile pour les expatriés, c'est pourquoi Paris Attitude vous donne des conseils pour faciliter votre retour en toute sérénité.
Retour des expatriés en France : les clefs pour le vivre facilementLorsque nous avons été expatriés depuis un certain temps, nous devons forcément revenir dans notre pays d’origine pour certaines raisons professionnelles ou personnelles.
Ainsi, préparer le retour en France n’est pas toujours facile tant sur le point administratif (comme l’assurance maladie, la Caf, les impôts) que professionnel (c’est-à-dire rupture de carrière, orientation, reconversion), mais aussi psychologique : santé mentale, équilibre émotionnel et enjeux sociaux…
Il faut donc anticiper et effectuer certaines démarches en tant qu’impatrié pour faciliter cette deuxième expatriation. Vous trouverez dans cet article les clefs pour vivre facilement cette impatriation.
Expatriation : la difficulté du déménagement international et des formalités
Un déménagement demande d’effectuer de nombreuses formalités ainsi que le paiement de taxes d’importation. En effet, ceci est onéreux et fastidieux.
Pour faciliter le retour en tant qu’expatriés en France, vous pouvez suivre le processus suivant qui s’avère moins encombrant. Cette démarche comprend quatre principales étapes.
Pour déménager, il est préférable de trouver un déménageur ou un transitaire local, avec qui vous établissez un devis. Le calcul de la somme correspondante est basé sur :
L’attestation de changement de résidence est aussi cruciale, vu que vous devez suivre les formalités administratives. En effet, ce document est la plupart de temps réclamé pour autoriser le transit en douane au moment de votre départ. Ainsi, cette attestation peut être demandée :
Dans le cas d’une importation d’un véhicule sur le territoire français, les autorités administratives locales exigent un quitus fiscal. Cette pièce justificative est délivrée gratuitement par le service des impôts des entreprises du lieu de résidence du demandeur.
Les formalités douanières sont considérées comme des démarches de déménagement exclusives aux personnes qui viennent d’un pays non membre de l’Union européenne. Cependant, il existe une possibilité pour que vous puissiez bénéficier de la franchise. Les conditions suivantes sont ainsi requises pour échapper aux droits et taxes pour l’importation de vos biens personnels :
Une chose importante à prendre en compte ! Si vos biens sont des objets de valeur, dont des œuvres d’art et des pièces d’antiquité, une déclaration spécifique doit être effectuée au service des douanes. C’est une obligation également pour les biens exigeant l’accomplissement de formalités particulières.
La gestion du retour d’un expatrié passe également par celle de son conjoint, particulièrement lorsqu’il s’agit d’un long séjour ou pour une réinstallation définitive. À titre d’informations, 91 % des conjoints d’expatriés sont des femmes, selon une statistique récente.
Les conjoints d’expatriés prennent le risque de rentrer et peuvent parfois être exposés à des problèmes professionnels plus ou moins sévères. En effet, notamment au problème lié à l’emploi, certains ayant quitté leur travail avant le départ pour maintenir l’équilibre du couple ou familial ont tout de même le droit de bénéficier d’allocations chômage, la raison étant reconnue par Pôle emploi, ou bien d’autres conjoints doivent intégrer le système français de recherche d’emploi pour enfin se procurer un travail.
D’autres conjoints préfèrent ne pas retrouver du travail tout de suite ou commencer les démarches auprès de Pôle emploi, car ils souhaitent prendre le temps de se réadapter.
D’autres possibilités se présentent, certains décident :
Si la gestion du retour en France du conjoint expatrié et de l’expatrié peut être compliquée, celle de leurs enfants peut s’avérer également difficile. En effet, il s’agit surtout des questions de scolarité et d’intégration à l’école/collège/lycée. Il faut savoir que les démarches administratives concernant l’inscription en France dépendent du mode de scolarisation que l’enfant a suivi pendant son séjour à l’étranger :
Dans ce cas, il n’y aura aucun problème. Il existe un vaste réseau des établissements français à l’étranger regroupant pas moins 494 établissements. C’est l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) qui est responsable de ce réseau.
Votre enfant peut être inscrit dans un lycée français aux USA, en Allemagne, au Japon, etc. Au sein de l’AEFE, votre enfant suivra des programmes français. À cet effet, une fois inscrit dans un établissement membre, il aura le plein droit d’être orienté dans n’importe quelle institution correspondante à son domaine d’étude en France.
Cependant, préparer le retour de l’expatriation de vos enfants consiste à avoir un certificat de radiation à l’ancienne école. Ce document est le plus souvent appelé Exeat. Il faut absolument le présenter à l’établissement d’accueil en France.
Normalement, celui-ci est effectué par le directeur de la précédente école qui, à son tour, informe le maire et l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription.
Les démarches d’inscription de vos enfants dans une école sont similaires à celles qui vous sont demandées lors de votre déménagement. En ce qui concerne, les bureaux administratifs et pédagogique à consulter, il est conseillé de consulter :
Au même titre que l’AEFE, le Centre national d’enseignement à distance (CNED) a le droit de prendre une décision relative à la scolarisation en France. Le CNED français a notamment pour mission de former tous ceux qui ont un projet de formation, quels que soient leur âge et leur situation. Par ailleurs, les démarches nécessaires pour son inscription sont identiques que celles prévues pour un changement de domicile.
S’inscrire au CNED au cours d’une année offre donc plusieurs opportunités. Le centre dispose de deux services opérationnels à savoir :
Ainsi, le CNED permet d’obtenir une équivalence entre les classes en France et en Angleterre. Le but en est de fournir aux ressortissants français les mêmes enseignements afin de faciliter leur réintégration le jour où ils rentrent en France.
Les parents expatriés revenus en France ont surtout peur des difficultés matérielles et administratives quand ils se rapatrient. En revanche, le plus grand choc de retour en France de leurs enfants est surement l’intégration scolaire. Il existe plusieurs raisons :
En tant qu’expatriés, il est vivement recommandé de rassurer ses enfants, communiquer avec eux pour faciliter leur intégration, en vue de minimiser le choc auquel ils peuvent être confrontés, les aider à s’habituer à leur nouveau style de vie et leur nouvelle éducation scolaire.
Rentrer chez vous permet de retrouver vos amis et votre famille, ce qui est agréable, mais en ce qui concerne la situation socioprofessionnelle, cela est plutôt une étape. En effet, la réadaptation à leur vie en France, du fait de la comparaison avec le pays d’expatriation, constitue en général un choc psychologique autant en tant qu’expatriés hommes que femmes.
Une étude entretenue par l’Observatoire de l’expatriation auprès de 500 expatriés ou conjoints d’expatriés a permis de savoir que le retour en France :
En résumé pour mieux vivre son impatriation, et tout comme une expatriation, il est important de bien préparer son retour tant sur le point administratif, professionnel que personnel, y compris familial.