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Guide complet sur l'expatriation et le retour en France en 2020 (tendances, chiffres clés, analyse)

Paris Attitude
| | Lecture : 14 min

Manque de préparation, absence d’accompagnement, de soutien psychologique, font que le retour d’expatriation constitue un processus plutôt difficile pour l’employé. Anticipez votre retour en amont et ce bien avant votre départ !

Si vous appréhendez votre impatriation et souhaitez savoir quels sont les points essentiels pour favoriser un retour serein et réussi, ce guide pour expatriés est la référence en la matière.

Sommaire :

Comment vivre votre retour d’expatriation sans inquiétude ?

Faites le point sur vos incertitudes et appréhensionsinquiétudes et appréhension expatriation

Après plusieurs années passées dans un pays étranger, vous pouvez ressentir une certaine appréhension quant à votre retour en France. Des inquiétudes proportionnelles à « l’originalité » administrative de la famille, comme lorsqu’un des deux parents est étranger ou que les enfants scolarisés sont binationaux.

C’est culturel : les Français voient plutôt d’un mauvais œil ceux qui partent

Contrairement aux pays anglo-saxons par exemple, la mobilité n’est pas ancrée dans les mentalités françaises.

Et lorsque vous rentrez, les gens ne vous perçoivent plus de la même manière. Ils se demandent même pourquoi vous revenez, vous qui étiez si bien dans votre pays d’accueil. Un véritable choc culturel inversé que la majorité des impatriés décrivent bien : « J’ai l’impression d’être un étranger chez moi, dans mon propre pays. »

Côté administratif, ce n’est guère mieux : « J’ai attendu des semaines entières pour que les différents organismes traitent mon dossier. Quand je voyais que ça ne bougeait pas, je me déplaçais et attendais des heures pour qu’au final on me dise qu’il manque tel ou tel papier. »

Ces préoccupations concernent notamment :

  • Le coût du retour :

Transport, achat ou location d’un bien immobilier, achat d’un véhicule, etc., sont autant de paramètres qui peuvent être source d’inquiétudes ;

  • La logistique :

Trouver une bonne solution de déménagement d’un pays à un autre n’est pas simple. Acheminer ses meubles et autres effets personnels a un coût, qui plus est si le pays d’accueil se situe à des milliers de kilomètres de la France ;

Guide : réussir son expatriation

  • Les habitudes de travail à revoir :

Nouvelle politique d’entreprise, nouveaux collègues, nouvelles mentalités, il va vous falloir trouver de nouveaux repères professionnels ;

  • Retrouver un emploi ou aider votre conjoint à trouver un emploi :

Selon une étude réalisée par Humanis et Lepetitjournal.com, 61 % des Français installés à l’étranger travaillent sous contrat « local ». Si tel est votre cas, il est probable que le retour d’expatriation s’accompagne d’une période de recherche d’emploi ;

  • Trouver des écoles pour vos enfants :

La question de la scolarité des enfants est une problématique majeure des impatriés. Quel établissement choisir ? Quelles formalités accomplir ? À quel moment ? Comment s’assurer de la qualité des établissements ?

  • Gérer votre statut d’impatrié :

Rentrer en France induit une période d’adaptation. Vous n’êtes forcément plus la même personne qu’avant votre départ. Une impression renforcée par le regard de ceux qui ne sont pas partis.

Valorisez votre expatriation auprès de votre pays d’accueilto-reach-job

Que vous ayez vécu une ou plusieurs années dans un pays étranger, l’expatriation s’avère, dans la majorité des cas, positive et formatrice. Cela vous a forcément transformé.

Par la richesse des expériences vécues, vous avez développé une sorte de « savoir-être interculturel », une capacité à appréhender la vie communautaire transculturelle.

Quant à votre parcours professionnel, il est souvent perçu comme trop bon et n’est pas en adéquation avec les attentes du marché. Retrouver un travail qui correspond à vos compétences s’avère difficile et vous vous retrouvez à Pôle Emploi alors que vous étiez à la tête d’une grande entreprise il y a peu.

« J’ai l’impression d’être en décalage total avec le monde du travail en France », déclare un Français revenu de Chine récemment.

À vous de mettre en valeur votre profil international à votre retour en France, dans le cadre de vos vies privée et professionnelle, en exploitant l’ensemble des compétences développées au cours des années d’expatriation (tolérance, adaptabilité, curiosité, etc.).

Comment ? Faites le point sur votre expérience passée.

Au moment du retour en France, n’hésitez pas à prendre un peu de recul sur votre connaissance de l’expatriation. Cette période d’introspection sera l’occasion pour vous d’analyser vos atouts récemment acquis afin qu’ils constituent de puissants leviers de réussite dans votre nouveau cadre de vie.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que l’expatriation vous a apporté ?
  • À quel point avez-vous changé ?
  • Quelles valeurs avez-vous apprises dans le pays étranger que vous souhaiteriez importer en France ?
  • Dans quelle mesure êtes-vous devenu une personne meilleure ?

Professionnellement parlant, effectuer un bilan de compétences est une bonne idée pour vous aider à faire le point, avoir une vision concrète de vos nouvelles aptitudes et pouvoir construire un projet professionnel viable.

Ceci s’applique même dans le cas où vous avez suivi votre conjoint à l’étranger sans y avoir travaillé, car l’expatriation vous a permis de développer des qualités et des connaissances qui constituent autant de points forts à mettre en avant aujourd’hui, comme :

  • L’empathie envers l’autre ;
  • La patience ;
  • Le discernement ;
  • L’autonomie, notamment dans la gestion de situations difficiles ;
  • Le respect des différences, etc.

Mettez en avant tous les points positifs, constructifs, que l’expatriation a pu vous apporter.

Sur le plan personnel, d’abord. Avoir fait l’expérience d’une mobilité internationale vous a permis une ouverture sur l’Autre et vous a profondément enrichi. Cela a changé votre regard sur le monde qui vous entoure.

Sur le plan professionnel, ensuite. Changer de pays, d’entreprise, parfois même de métier vous a donné la possibilité d’élargir votre champ de compétences et de diversifier vos connaissances.

Et ce n’est pas tout.

L’expatriation bénéficie également aux entreprises : elles profitent d’un regard neuf sur leur activité, leur business model, leurs stratégies, etc. Le transfert de savoir-faire est bénéfique pour chaque partie.

Trouver et identifier les bons interlocuteurs

Bien s’informer et s’entourer est essentiel pour que vous puissiez voir votre impatriation comme une nouvelle expatriation sereine car, bien souvent, le retour en France est vécu telle une expérience difficile. Déconnecté de la société française, vous pouvez vous sentir semblable à un étranger dans votre propre pays, ce que l’on appelle communément le « choc culturel inversé ».

Ce retour au pays est synonyme d’obligations, comme la recherche d’un nouveau logement pour sa famille, d’une école pour ses enfants. Il faut également aider son/sa conjoint(e) à trouver un emploi, se reconstruire une vie sociale et professionnelle. Autant de démarches à accomplir durant lesquelles il convient d’être accompagné.

Pour cela, quelques associations existent.

Quelles sont-elles ?

  • L’UFE (Union des Français de l’Étranger) :
Créée en 1927, cette association accompagne les Français de l’étranger en leur apportant des conseils avant, pendant et après l’expatriation. Elle est présente dans 170 lieux à travers le monde ;
  • La Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones d’Expatriés (FIAFE) :
Association incontournable devenue une référence pour les expatriés. Elle regroupe 220 centres d’accueil dans 90 pays. Là aussi, l’association oriente et informe les expatriés sur le point de rentrer en France ;
  • France Retour Accueil :

Cette association conseille les Français expatriés, organise des rencontres entre anciens expatriés revenus en France (organisation de visites culturelles, de sorties en groupe, de conférences sur l’impatriation), et propose des coachings sur divers sujets.

C’est un formidable moyen de tisser un réseau social avec des personnes ayant vécu l’expérience du retour en France, et donc plus à même de vous conseiller.

Parallèlement, de nombreux groupes se sont créés sur les réseaux sociaux où les anciens expatriés y partagent leurs réflexions et leurs conseils.

En outre, un simulateur de retour, créé en février 2016 suite au rapport de la sénatrice Hélène Conway-Mouret, rencontre aujourd’hui un franc succès auprès de la communauté des « impats ».Après avoir répondu à un questionnaire en ligne, un rétroplanning des démarches à réaliser est proposé en fonction du profil de chacun.

Enfin, trouver les bons interlocuteurs est également indispensable en entreprise. Dirigez-vous vers les services DRH afin de bénéficier d’un suivi individualisé et d’assistance.

Néanmoins, il faut bien l’avouer, la plupart des entreprises offrent des mesures d’accompagnement que l’on pourrait qualifier de basiques, voire d’insuffisantes, se limitant souvent à la recherche d’un logement d’attente pour la famille ou d’une école pour les enfants.

Les entreprises se privent ainsi, malgré elles, d’un retour sur investissement appréciable que représente un profil international. Résultat : 47 % des employés quittent l’entreprise dans les 2 ans qui suivent leur retour d’expatriation.

Faites de votre retour en France une nouvelle expatriation

Zoom sur les nouvelles tendances actuellesprévisions inflation moyenne 2016 et 2017Source : France-inflation.com

Ce graphique sur l’inflation depuis 1990 fait ressortir plusieurs périodes :

  • De 1990 à 1999 : la décennie a connu une baisse significative de l’inflation, passant de 3,5 % par an en moyenne à 0,5 % ;
  • De 2000 à 2013 : remontée rapide de l’inflation qui se stabilise à environ 2 %, avec une période de chute correspondant à la crise de 2008-2009 et l’envolée du prix du pétrole, mais retour aux 2 % par la suite ;
  • De 2013 à 2017 : baisse de l’inflation qui atteint un niveau négatif puis retour à une année de stagnation des prix et une inflation modérée pour 2017.

Les récentes prévisions tablent sur une inflation proche de 1,2 % pour l’année 2018. À noter cependant que de nombreuses incertitudes économiques persistent :

Guide : réussir son expatriation

  • Le renforcement de la production de pétrole américain depuis que l’accord de régulation des pays producteurs crée une incertitude quant au futur prix du baril ;
  • La réduction des rachats de la BCE à 30 milliards d’euros par mois crée une incertitude sur le QE (Quantitative Easing).

Le coût de l’excellence françaiseTableau des indices des prix à la consommationSource : Insee

Selon ce tableau, l’ensemble des prix à la consommation poursuivrait leur hausse en 2018 (+1,5 %), après une augmentation de 1,2 % en décembre 2017. Une augmentation de l’inflation due notamment à :

  • Une accélération des prix des services et de l’énergie ;
  • Une légère augmentation des produits manufacturés ;
  • Un ralentissement relatif des prix de l’alimentation (notamment les produits frais) et du tabac.

De décembre 2017 à janvier 2018, soit 1 mois, les prix à la consommation connaîtraient une baisse de 0,1 % après une hausse de 0,3 % en décembre :

  • Augmentation des prix liés à l’alimentation et l’énergie (liée à la hausse du prix du pétrole et de la fiscalité) ;
  • Repli des produits manufacturés (période de soldes d’hiver) ;
  • Baisse légère du prix du tabac et des services.

Une évolution du coût de la vie en France qui varie en fonction des villes. 

Dans le top 5 des agglomérations ayant connu la plus importante augmentation des prix à la consommation :

  1. Grenoble ;
  2. Rouen ;
  3. Strasbourg ;
  4. Paris ;
  5. Aix-en-Provence.

Optimisez le coût des transports en communcoûts des transports en commun

Économiques, écologiques et citoyens, les transports en commun sont la solution idéale pour vous déplacer facilement, qui plus est si vous arrivez dans un nouvel environnement où vous devez trouver vos marques.

En moyenne, un ticket de transport en commun (bus et métro) en France vous coûtera 1,60 €, avec des disparités selon les agglomérations :

  • Paris :
    • 1,90 € le ticket,
    • 14,90 € le carnet de 10 tickets ;
  • Bordeaux :
    • 1,60 € le ticket,
    • 12,90 € les 10 voyages ;
  • Lille :
    • 1,60 € le ticket,
    • 14 € les 10 voyages ;
  • Lyon :
    • 1,90 € le ticket,
    • 16,90 le carnet de 10 tickets ;
  • Marseille :
    • 1,80 € la carte 1 voyage,
    • 14,10 la carte 10 voyages ;
  • Nantes :
    • 1,60 € le ticket,
    • 14,90 € le carnet de 10 tickets ;
  • Nice :
    • 1,50 € le ticket,
    • 10 € les 10 tickets.

Vingt villes en France proposent la gratuité des transports en commun à leurs habitants.

Quelles sont-elles ?classement

  1. Châteauroux ;
  2. Gap ;
  3. Manosque ;
  4. Aurillac ;
  5. Aubagne ;
  6. Châteaudun ;
  7. Colomiers ;
  8. Libourne ;
  9. Vitré ;
  10. Issoudun ;
  11. Figeac ;
  12. Mayenne ;
  13. Bar-le-Duc ;
  14. Cambrai ;
  15. Compiègne ;
  16. Le Touquet ;
  17. Cluses ;
  18. Castres ;
  19. Levallois-Perret ;
  20. Boulogne-Billancourt.

Se loger oui, mais à un prix raisonnable, c’est mieux : focus sur les loyersfocus sur le prix des loyers en France

Première nécessité à votre retour en France : trouver un logement. Les prix des loyers connaissent une hausse générale et constante depuis 1998. Ainsi, alors que le niveau des loyers du marché était de 8,2 €/m² en 1998, il est passé à 12,7 €/m² en 2018 (Source Clameur). Les studios et appartements 1 pièce étant les biens qui ont connu la plus forte augmentation en 20 ans.

Il existe en France des différences notables de prix des loyers. Si vous cherchez encore où vivre en France, vous devrez donc choisir une ville ou une région dont le coût de la vie correspond à votre budget mensuel, avec un prix au m² qui reste raisonnable.

C’est le cas à : Rennes (10,9 €/m²), Reims (9,80 €/m²), Le Havre (9,3 €/m²), Saint-Étienne (7,2 €/m²), Angers (9,7 €/m²) et Nîmes (9,1 €/m²).

Les régions les moins chères en termes d’immobilier sont, quant à elles :

  • La Bourgogne (7,6 €/m²) ;
  • La Champagne-Ardenne (7,5 €/m²) ;
  • Le Centre (7,9 €/m²) ;
  • La Lorraine (7,5 €/m²) ;
  • La Basse-Normandie (8,2 €/m²).

Sans surprise, Paris est la première des villes les plus chères de France, suivie par plusieurs agglomérations en Île-de-France. En province : Bordeaux, Nice, Aix-en-Provence, Nantes, Rennes et Lyon remportent la palme des villes où le coût de la vie est le plus élevé.

Le montant des loyers est donc le premier facteur d’inégalités sur le territoire. Mais même si la tendance est à la hausse (+1,53 % en province en septembre 2017, +2,12 % à Paris), certains dispositifs comme l’encadrement des loyers permettent une légère baisse. C’est par exemple le cas à Lille, où les loyers ont baissé de 0,33 % à la rentrée 2017, à Toulon (­3,2 %), ou à Pau (-0,6 %). Une tendance qui devrait être poursuivie par d’autres grandes villes étudiantes avec le projet de loi ELAN.Acheter un bien

Prêt à acheter ? Faites le bon choix

Si vous faites partie des 40 % de Français qui considèrent qu’acheter un bien immobilier est le meilleur investissement pour préparer sa retraite et se constituer un capital, le désir de devenir propriétaire vous tente sûrement.

Même si les prix de l’immobilier sont en constante augmentation, les mesures gouvernementales incitatives (loi Sapin, PTZ, PAS, etc.) ainsi que les taux d’intérêt historiquement bas (1,70 % en moyenne pour 2017) font qu’investir en France est avantageux.

Si vous vous demandez où investir en 2018, voici le palmarès des villes qui ont le vent en poupe en matière d’immobilier :

  • Nantes : métropole dynamique du Grand Ouest, Nantes attire toujours plus de Français (étudiants, retraités, actifs). Sa population devrait atteindre les 100 000 habitants d’ici 2030 selon l’INSEE. Idéalement située (proche de l’océan et à 2h de Paris en TGV), la ville jouit de politiques d’habitat ambitieuses, autour d’Euronantes ou de l’île de Nantes ;
  • Montpellier : longtemps élue ville préférée des Français, Montpellier accueille chaque année des milliers de nouveaux habitants (principalement des étudiants) attirés par le climat méditerranéen, le cadre de vie agréable et l’offre culturelle dense. Une ville en pleine expansion, portée par de nouveaux projets immobiliers prometteurs comme le nouveau quartier Port Marianne ;
  • Rennes : la capitale régionale connaît un succès inégalé depuis quelques années, notamment auprès des étudiants (65 000 sur 213 000 habitants) et des jeunes actifs, attirés par son économie basée sur le numérique et les nouvelles technologies. Labellisée ville d’art et d’histoire, Rennes, qui n’est qu’à 1h30 de Paris en TGV, a mis en place d’importants projets d’urbanisme comme EuroRennes, La Courrouze, Baud-Chardonnet ;
  • Lyon : 2e bassin d’emploi de France, plus de 200 parcs et jardins, proximité avec les Alpes, la Suisse, la Méditerranée, vieille ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, gastronomie mondialement réputée, vie culturelle bouillonnante… Lyon n’a rien à envier aux autres métropoles en développement. Pour attirer toujours plus de familles et d’étudiants, la ville multiplie les projets urbains : Confluence, Part-Dieu, Grand Stade, etc.
  • Lille : véritable carrefour économique (40 minutes de Bruxelles, 1h20 de Londres, 1h de Paris), Lille est la 3e ville universitaire de France et compte en son sein 110 000 étudiants toutes nationalités confondues. LA capitale des Hauts-de-France n’entend pas s’arrêter là et prépare divers projets urbains ambitieux autour d’Euralille ou des Rives de la Haute Deûle notamment.

Faites votre retour d’expatriation dans une ville paisibleretour d'expatriation dans une ville paisible

Pour réussir votre retour en France, il est nécessaire, si vous en avez la possibilité, de choisir un cadre de vie agréable. La société française d’aide au déménagement MoveHub a établi un classement des villes où il fait bon vivre en France, en prenant en compte 10 paramètres :

  1. Le salaire moyen par habitant ;
  2. La météo ;
  3. Le prix du loyer à la location en centre-ville ;
  4. L’offre culturelle ;
  5. L’offre de loisirs ;
  6. Le nombre de restaurants ;
  7. Le prix d’un repas accompagné d’une bière ;
  8. Le taux de chômage ;
  9. Le coût des transports en commun ;
  10. L’indice de satisfaction de la population.

Cinq villes tirent leur épingle du jeu.

Bordeaux

Élue meilleure destination touristique au monde par le Los Angeles Times, Bordeaux est LA ville où il fait bon vivre en France. La cité girondine peut se targuer d’exceller dans tous les critères du classement. Vivre à Bordeaux vous permettra de profiter d’infrastructures modernes, de bons restaurants et de transports en commun à des prix raisonnables. L’offre de loisirs y est particulièrement développée, ce qui est un gros avantage si vous avez des enfants.

Aix-en-Provence

Ville dynamique, culturelle et étudiante, la « voisine » de Marseille se hisse à la deuxième place du classement. Sa météo, les salaires assez élevés et le coût des transports en commun en font en une ville attractive pour bon nombre de Français. Autre point fort : la proximité du Luberon, des Alpes et de la Camargue.

Lyon

Avec un chômage plus bas que la moyenne nationale (8,8 % en 2016, source INSEE), la capitale des Gaules attire bon nombre de Français, tant pour son dynamisme économique que pour son patrimoine culturel et gastronomique.

Marseille

2 800 heures d’ensoleillement à l’année, dont 366 heures en juillet, soit l’équivalent de 3 mois de soleil sans interruption ! La cité phocéenne, coincée entre mer et montagnes, promet un dépaysement constant. À noter également que Marseille, nommée capitale européenne de la culture en 2013, se démarque par son offre de loisirs. Un point positif qui fait oublier les salaires plus bas que dans les autres agglomérations.

Nice

Cinquième de ce palmarès des villes où il fait bon vivre en France : Nice. Malgré le prix des loyers assez élevés, la ville, proche de l’Italie, jouit d’une très bonne réputation quant à sa douceur de vivre.

Retour en France : destination Paris eiffel-tower

L’excellence parisienne se paie : vivre à Paris vous coûtera 13 % de plus qu’en province selon l’INSEE. Voilà pourquoi le salaire moyen à Paris est légèrement supérieur à la moyenne nationale (3 072 € nets par mois, soit 36 868 € nets par an d’après l’INSEE, 2018).

Analysons les principaux postes de dépenses.

Prix moyens des logements

  • Moyenne de prix pour les hôtels (prix moyen pour 1 chambre double standard) :
  • Hôtels 1 et 2 étoiles : moins de 100 €/nuit ;
  • Hôtels 3 et 4 étoiles : de 100 € à 250 €/nuit ;
  • Hôtels 5 étoiles : à partir de 250 €/nuit ;
  • Auberges de jeunesse : 22 €/nuit.

Bien sûr, ces tarifs ne sont que des moyennes et varient selon la période de réservation et la situation géographique de l’hôtel.

Moyenne des loyers pour un appartement à Paris, prix par arrondissement :

  • Du 1er au 7e arrondissement : 32,64 €/m² ;
  • 8e, 9e, 10e, 11e, 15e, 16e et 17e arrondissements : 28,25 €/m² ;
  • 12e, 13e, 14e, 18e, 19e et 20e arrondissements : 26,11 €/m² ;

Le prix moyen général constaté étant de 29 €/m², ce qui fait de Paris la ville la plus chère de France.

Prix moyen dans la restauration à Parisprix moyen dans la restauration à Paris

Paris regorge de restaurants, allant des fast-foods aux plus grands restaurants gastronomiques. Voici une moyenne de ce que vous devrez payer pour savourer un repas dans la capitale (entrée-plat-dessert).

  • Petits budgets : moins de 30 €/personne ;
  • Budgets moyens : entre 30 et 90 €/personne ;
  • Gros budgets : plus de 90 €/personne.

Et pour manger rapide :

  • McDonald’s : 8 € le menu ;
  • Burger King : 11 € le menu ;
  • Prix moyen d’un sandwich : 5,80 €

Prix moyens des achats quotidiens à Paris

  • Habillement :
  • Jean griffé : 87 € ;
  • Robe d’été : 35 € ;
  • Chaussures de sport griffées : 85 € ;
  • Chaussures en cuir : 120 € ;
  • Doudoune femme d’une grande marque : 70 €.
  • Autres postes de dépenses quotidiennes :
  • Alimentation : prix d’un caddy moyen (pour une semaine et pour quatre personnes) : 145 € ;
  • Coiffeur (coupe) : 28 € ;
  • Consultation médecin généraliste : 32 €.

Prix moyens des transports en commun à Paris

L’Île-de-France étant divisée en cinq zones (Paris : zone 1), le prix du billet individuel variera selon votre point de départ et votre destination. Pour un voyage illimité pour 1 journée entière sur l’ensemble des 5 zones, comptez 17,80 €. La validité de ce ticket est pour le bus, le RER, le métro, le tram et la SNCF (attention, le « Ticket T+ » à 1,90 € n’est pas utilisable pour la SNCF).

Pour vous déplacer facilement à Paris, nous vous conseillons d’utiliser les transports en commun et donc de souscrire un abonnement :

  • Abonnement hebdomadaire pour les 5 zones : 22,80 € ;
  • Abonnement mensuel pour les 5 zones : 75,20 €.

Acheter un bien à Paris

Le marché immobilier à Paris est réputé être l’un des plus chers du monde. Dans la majorité des arrondissements, les prix au m² ont bondi en 2017, ce qui n’empêche pas la Ville Lumière de toujours susciter la convoitise des acquéreurs (+18 % de transactions immobilières par rapport à 2016).

Voici un récapitulatif des prix à Paris par arrondissement en 2017, ainsi que la progression par rapport à 2016 :prix à Paris arrondissement

  • 1er arrondissement : 9 473 €/m² (+13,3 %) ;
  • 2e arrondissement : 9 608 €/m² (+5,4 %) :
  • 3e arrondissement : 10 534 €/m² (+4,7 %)
  • 4e arrondissement : 11 079 €/m² (+14,4 %) ;
  • 5ème arrondissement : 10 940 €/m2 (+2 %) ;
  • 6e arrondissement : 13 247 €/m² (+12,9 %) ;
  • 7e arrondissement : 12 054 €/m² (+3,4 %) ;
  • 8e arrondissement : 10 696 €/m² (+8,5 %) ;
  • 9e arrondissement : 9 276 €/m² (+8,9 %) ;
  • 10e arrondissement : 8 376 €/m² (+9,6 %) ;
  • 11e arrondissement : 8 430 €/m² (+6,5 %) ;
  • 12e arrondissement : 8 307 €/m² (+10,2 %) ;
  • 13e arrondissement : 7 765 €/m² (+6,9 %) ;
  • 14ème arrondissement : 9 140 €/m2 (+8.2 %) ;
  • 15e arrondissement : 8 959 €/m² (+7,9 %) ;
  • 16e arrondissement : 10 556 €/m² (+6,4 %) ;
  • 17e arrondissement : 9 408 €/m² (+9,1 %) ;
  • 18e arrondissement : 8 296 €/m² (+11 %) ;
  • 19e arrondissement : 7 075 €/m² (+4,8 %) ;
  • 20e arrondissement : 7 184 €/m² (+8,6 %).

Alors, l’achat d’un appartement à Paris est-il préférable à la location ? Pas si sûr, car l’achat reste, malgré la baisse des taux d’intérêt, quasiment impossible à rentabiliser, principalement à cause des charges de copropriété qui ne devraient pas cesser d’augmenter.

Une étude comparative entre l’achat et la location d’un appartement de 75 m² dans le 15e arrondissement pendant 20 ans a été menée en prenant en compte plusieurs critères :

  • L’apport personnel ou l’argent placé ;
  • Les frais de notaire ;
  • Les remboursements mensuels de crédit ou les loyers ;
  • Les impôts locaux ;
  • Le montant des cotisations d’assurance ;
  • Les charges et travaux de copropriété ;
  • Le coût des énergies (eau, chauffage, etc.) ;
  • Le cumul des dépenses sur 20 années ;
  • La valeur de revente du bien immobilier ;
  • L’épargne accumulée.

L’économie réalisée en louant serait de 294 997 € (source : Capital.fr). En revanche, si l’on établit un comparatif du coût de la vie entre Paris et la province, il s’avère que l’achat d’un bien immobilier est plus profitable dans les villes de taille moyenne. À Clermont-Ferrand par exemple, à budget équivalent de 1 000 € par mois, l’achat vous fera économiser 37 000 € par rapport à la location.

Si vous envisagez un retour en France après une expatriation et que vous vous posez des questions, n’hésitez pas à faire appel à nos services, nous serons heureux de vous aider. Si vous avez déjà fait cette expérience de rentrer après plusieurs années dans un pays étranger, venez apporter votre pierre à l’édifice en laissant un commentaire, une recommandation, ou en partageant votre histoire sur les réseaux sociaux.

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